Syndrome de Nut-Cracker
Le syndrome nutcracker (casse-noisettes) englobe toutes les manifestations liées aux stases veineuses induites par une striction de la veine rénale gauche : soit entre l’aorte et l’artère mésentérique supérieure (syndrome nutcracker antérieur), soit entre l’aorte et le rachis (syndrome nutcracker postérieur).
Une stase veineuse du pelvis s’y associe la plupart du temps, du fait de la distension de la veine ovarienne (ou spermatique) gauche, qui se draine dans la veine rénale gauche. Il se révèle dans la moitié des cas par des douleurs atypiques du « flanc » gauche, faisant errer le diagnostic vers des souffrances des dernières côtes ou de la charnière dorsolombaire.
Le syndrome nutcracker
Dans ce contexte, il faut suspecter un syndrome nutcracker sur un faisceau d’arguments : hématurie, souvent seulement microscopique ; protéinurie orthostatique ; varicocèle et infertilité ; dyspareunie et autres troubles gynécologiques ; varices pelviennes, des fesses, ou du haut des cuisses ; hypotension orthostatique et fatigue ; douleurs abdominales.
La présence d’une striction de la veine rénale sur l’imagerie est nécessaire, mais très insuffisante pour affirmer le diagnostic.
Celui-ci repose surtout sur la conjonction de plusieurs signes et la démonstration d’un gradient de pression marqué entre la veine rénale gauche et la veine cave.
UNITEVA propose une expertise prise en charge au niveau national de ce type de syndrome
en collaboration avec les plus grands spécialistes angiologues et le Professeur Laurent Chiche a la pitié salpêtrière.